LES PALESTINIENS NE SONT PAS TOUT SEUL FACE AU SIONISME.
Les peuples du monde arrêteront la main des assassins.
VIDEO PRODUITE
PAR L'AFPS A DIFFUSER LARGEMENT .
Nouveau Parti Anticapitaliste Révolutionnaires comité Nathalie Le Mél
LES PALESTINIENS NE SONT PAS TOUT SEUL FACE AU SIONISME.
Les peuples du monde arrêteront la main des assassins.
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PAR L'AFPS A DIFFUSER LARGEMENT .
Interviewée par la chaine de télévision israélienne I24News, connue pour sa proximité avec le Premier ministre israélien, Marine Le Pen s’est lancée dans un long plaidoyer de défense de Netanyahou qui, selon elle, ferait son possible pour se débarrasser du Hamas tout en tentant de protéger la population civile palestinienne (sic). Pas un mot sur les bombardements des hôpitaux, des écoles, des camps de regroupement, les assassinats ciblés des journalistes et des travailleurs humanitaires et la famine provoquée volontairement en bloquant toute aide alimentaire. Elle a même trouvé « indigne » la déclaration, pourtant bien modérée, de Macron, critiquant l’offensive israélienne. Netanyahou-Le Pen : mêmes fachos, même combat !
Gaël, Yann, et les cinq du 92 risquent cinq ans de prison et 75 000 euros d’amende, entre autres pour « violation de domicile »… En réalité pour s’être rendus lors d’une grève contre la précarité en 2014 au siège de l’entreprise pour demander des négociations. La Poste ne supporte pas que Gaël et Yann, malgré leur licenciement, maintiennent une activité en direction des postiers, c’est une remise en cause de son pouvoir de direction.
Si les camarades étaient condamnés, ce serait un pas dangereux vers la criminalisation de la grève. Mais si la mobilisation autour d’eux est large, et que la relaxe est arrachée, cela pourra constituer une démonstration de force, une étape vers leur réintégration et surtout une occasion d’exprimer la nécessité de regrouper nos luttes face à l’offensive patronale et gouvernementale actuelle.
Correspondant
Le troisième séjour de Valls, ministre des Outre-mer, n’aura pas eu plus de succès que les deux précédents pour lui permettre de jouer à l’homme providentiel dans l’archipel calédonien. Aucune fumée blanche n’est sortie du « conclave » de Bourail, auquel ont participé, entre le 5 et 8 mai, des représentants du FLNKS (le principal front d’organisations indépendantistes) et ceux des Loyalistes farouchement anti-indépendantistes, dont la principale porte-parole, Sonia Backès, dirigeante de la Province-Sud et très bonne amie de Macron, Larcher, Darmanin et Retailleau, avait déclaré en juillet 2024 : « Au même titre que l’huile et l’eau ne se mélangent pas, je constate à regret que le monde kanak et le monde occidental ont, malgré plus de 170 années de vie commune, des antagonismes encore indépassables. »
Le projet de Valls, proposant à terme pour l’archipel « une souveraineté partagée » et « la possibilité d’une double nationalité », avec la possibilité de référendum « non binaires » (sous-entendu ne reposant pas directement la question de l’indépendance) et maintenant toutes les compétences régaliennes de l’État français, s’inscrivait dans la logique des accords de Nouméa (1988) et de Matignon (1998) : faire une place aux partis indépendantistes kanak, tout en assurant l’essentiel : le maintien du « Caillou » dans le giron de l’impérialisme français.
Valls espérait profiter aujourd’hui du fait que l’économie locale est au bord du gouffre pour imposer aux notables locaux les conditions de l’État français. Les dirigeants du FLNKS y étaient prêts, mais c’en était trop pour Backès et consorts. Cette fraction des Caldoches d’extrême droite défend en fait la partition de l’archipel, avec une mainmise coloniale exclusive sur la province Sud autour de « Nouméa la Blanche », qui compte les territoires les plus riches et les zones les plus urbanisées. Valls, lâché par Macron, a dû repartir avec ses stylos : « Nous devons constater, avec franchise, qu’aucun accord n’a été conclu ». Mais il a laissé derrière lui 2 600 gendarmes, 16 véhicules blindés et 10 policiers du Raid.
À l’approche du premier anniversaire du soulèvement de la population kanak, notamment de sa jeunesse, le 13 mai 2024, contre le projet de refonte du corps électoral aujourd’hui abandonné, une bonne partie de l’archipel est de nouveau sous le coup des interdictions de toute manifestation. Et des dizaines de prisonniers politiques sont toujours déportés en métropole, dont Christian Tein, le leader de la CCAT qui avait coordonné les manifestations contre l’ordre colonial.
Marie Darouen
Nous extrayons ici quelques lignes d’un rapport du Collectif Solidarité Kanaky sur le Suivi de la situation des prisonniers Kanak qui fait état de la situation effroyable dans les prisons de Kanaky-Nouvelle Calédonie.
« De nombreux témoignages recueillis font état en mai (et après) de restrictions de nourriture, de traitements inhumains et dégradants, de violences physiques sur les détenus, d’actes de torture, par des personnels du service pénitentiaire, et d’accès aux soins inexistants. Selon différents témoignages de prisonniers, un jeune détenu Kanak, originaire de Canala, serait mort en mai 2024 suite à des coups reçus par du personnel pénitentiaire sans secours apporté. »
Voir en PDF le rapport du Collectif sur le Suivi de la situation des prisonniers Kanak
Traduction d’un article du 5 mai 2025 de nos camarades d’Izar (État espagnol)
La situation devient de plus en plus claire. Il n’est pas nécessaire de chercher le responsable de la panne d’électricité de lundi dernier de l’autre côté des montagnes de l’Oural. Il semble que le responsable soit plus proche que nous le pensions. Le gouvernement actuel souhaiterait que la panne soit due à une cyberattaque russe, chinoise ou provenant de n’importe où d’où se trouvent les « ennemis de la patrie », afin de se décharger de ses responsabilités. Cependant, la réalité est si simple qu’elle ne pourrait pas faire l’objet d’un thriller. La raison est beaucoup plus prosaïque : la privatisation du système électrique espagnol et sa logique de marché. Les responsables sont donc les entreprises privées du secteur et ceux qui permettent leurs excès : le gouvernement. Il n’y a rien d’autre. Le profit maximal de quelques-uns au détriment de la stabilité du réseau électrique et, par conséquent, de la sécurité de tous.
Entrons un peu dans les détails. L’Espagne est l’un des pays où la part des énergies renouvelables dans la production électrique est la plus élevée, et le quatrième pays au monde en termes de production d’énergie à partir de sources renouvelables, principalement éolienne et photovoltaïque. A priori, cela ne devrait pas poser de problème. Cependant, une plus grande pénétration de ces énergies dans le réseau électrique entraîne une plus grande « tension » sur ce réseau, qui doit être stabilisé de différentes manières. Cela s’explique par la difficulté de prévoir les hausses ou les baisses de production de ces énergies, qui peuvent être soudaines. Des parcs éoliens entiers peuvent passer de leur production maximale à zéro en quelques minutes, et inversement. L’énergie photovoltaïque, bien que moins capricieuse a priori, est également soumise à des aléas météorologiques difficilement prévisibles, comme le passage d’un nuage fortuit. De plus, cette dernière, surtout pendant les mois d’hiver, connaît un pic de production qui coïncide avec une période de faible demande.
Le système électrique doit synchroniser l’offre et la demande. En d’autres termes, l’énergie produite sur le réseau électrique doit être la même que celle consommée à tout moment. C’est pourquoi le réseau électrique a tout intérêt à disposer de certaines centrales dont la nature est adaptée à ces caractéristiques. Il s’agit principalement des centrales thermiques à cycle combiné (gaz) et des centrales hydroélectriques. Ces centrales peuvent pallier les pannes accidentelles du réseau électrique. Plus la pénétration des énergies renouvelables est importante, plus le risque de pannes accidentelles est élevé, soit parce que des parcs éoliens entiers passent de leur puissance maximale à zéro, soit parce qu’il y a un pic de production et qu’il faut « déconnecter le câble » de l’énergie photovoltaïque ou éolienne pour éviter des surtensions qui pourraient mettre en danger le système électrique. Cependant, la capacité de secours de l’hydroélectricité est limitée par la quantité d’eau stockée dans les réservoirs à un moment donné. Ce sont donc les centrales à gaz à cycle combiné qui, selon les experts, doivent être prêtes à entrer en jeu dès que l’entraîneur le leur demande. Ces centrales devraient toujours fonctionner au minimum, c’est-à-dire en brûlant peu de gaz, mais en brûlant tout de même. Sinon, elles ne pourraient pas « venir en aide » au réseau au moment où il en a besoin, ce qui entraînerait un déséquilibre entre l’offre et la demande et provoquerait une panne du réseau, sans compter d’autres dommages plus importants aux infrastructures. Cependant, il existe un problème : ces centrales ne sont pas publiques, mais privées. Et leur logique n’a rien à voir avec le maintien de la stabilité du réseau électrique. Et bien qu’elles soient tenues de fonctionner pour stabiliser le système électrique en cas de besoin, elles sont parfois à l’arrêt car il est plus rentable pour elles de payer l’amende que de consommer du gaz lorsque son prix est élevé et celui du kilowatt faible. Or, le prix du kilowatt est généralement bas lorsque la production d’énergies renouvelables est importante, c’est-à-dire lorsque le risque de panne du réseau est le plus élevé et que les centrales à cycle combiné doivent donc être prêtes à intervenir. C’est le cercle vicieux qui existe entre la nécessité et la rentabilité. Et c’est la raison déplorable de tout cela. La question est la suivante : comment une société peut-elle laisser une question aussi importante que l’électricité être entre les mains de ce type de logique ? Une ressource aussi stratégique que l’électricité ne devrait-elle pas être entre les mains de la logique du bien commun ? La stabilité du réseau électrique ne devrait-elle pas être garantie avant le profit de quelques-uns ?
C’est là qu’interviennent les responsabilités politiques. Ce sont le gouvernement actuel et les gouvernements précédents qui ont laissé la population à la merci des intérêts des grandes entreprises électriques. Car ce sont elles qui contrôlent véritablement la logique du réseau électrique. À tel point que l’entreprise qui gère l’ensemble du transport et de l’électricité, à savoir Red Eléctrica Española, est une société anonyme dont l’État détient 20 % des actions. Amancio Ortega est le deuxième investisseur avec 5 % de l’entreprise. Nous avons un réseau électrique contrôlé par une entreprise pseudo-privée et par des opérateurs privés. Et la conception de toute cette structure, qui est à l’origine même de la panne de lundi, a été élaborée par tous les gouvernements depuis 1985, année de création de Red Eléctrica Española, jusqu’à aujourd’hui, en passant par la décennie 1988-1998, qui a vu la privatisation d’Endesa sous les gouvernements González et Aznar. C’est pourquoi le pantouflage entre ce secteur et les différents partis au pouvoir a très tôt fonctionné. Des politiciens de tous bords ont rejoint les conseils d’administration du réseau électrique après avoir quitté leurs fonctions. Les cas les plus célèbres sont ceux des anciens présidents Felipe González et José María Aznar, qui ont respectivement rejoint Gas Natural et Endesa, étant ainsi « récompensés » pour avoir définitivement privatisé toute la production électrique. Ces deux cas sont les plus scandaleux de tous, car les anciens présidents ont été récompensés par des salaires mirobolants par les mêmes entreprises qui ont bénéficié des changements législatifs qu’ils ont eux-mêmes mis en œuvre, même si ceux-ci étaient contraires à l’intérêt général. Il s’agit là de deux des plus grands cas de corruption et de pots-de-vin de l’histoire de la démocratie, pour lesquels ils ne seront probablement jamais jugés ni condamnés.
Cependant, la liste des noms est interminable. D’anciens ministres de tous bords, ainsi que d’autres fonctionnaires de rang inférieur, ont rejoint et continuent de rejoindre les entreprises du secteur électrique après avoir quitté leurs fonctions publiques, où ils perçoivent des salaires mirobolants. Du PSOE, nous trouvons sur cette liste d’anciens ministres de l’époque Zapatero, tels que Beatriz Corredor, Cristina Garmendia, Elena Salgado ou Pedro Solbes. Mais nous avons également Josep Borrell, ministre des Affaires étrangères lors du premier mandat de Pedro Sánchez. Du côté du PP, nous reconnaîtrons les noms d’anciens ministres tels qu’Angel Acebes, Isabel Tocino ou Ana Palacios. À ces noms, il faut ajouter d’autres noms peut-être moins connus, auxquels s’ajouteront également d’anciens responsables de la CiU et du PNV. Tous ont fini dans des entreprises du secteur électrique avec des salaires exorbitants. Red Eléctrica Española (REE), Endesa, Eneagas, Gas Natural, Iberdrola, Abengoa, Acciona et Naturgy, entre autres, sont ceux qui misent le plus fortement sur l’achat de volontaires. Pour ne citer que quelques exemples, Beatriz Corredor, actuelle présidente de la REE, gagne en une seule journée presque autant qu’un travailleur espagnol en un mois, son salaire annuel brut s’élevant à 546 000 euros. De plus, l’un de ses prédécesseurs, José Folgoso, du PP, a reçu une indemnité de 718 000 euros après son départ de REE, soit l’équivalent de 62 ans de salaire minimum interprofessionnel ou 26 ans et demi de salaire moyen. Une aberration après l’autre. Un réseau clientéliste obscène et corrompu, financé par les principaux groupes énergétiques. C’est cela, et uniquement cela, qui se cache derrière la panne d’électricité de lundi dernier, le 28 avril. Et c’est cela qui fera perdurer le risque de panne du réseau électrique, une fois que la situation sera revenue à la normale, ce qui pourrait prendre des semaines ou des mois selon les experts.
D’ailleurs, le retour à la normale va nous coûter cher. Et cette fois-ci, bien sûr, nous allons tous devoir payer la facture, au sens propre comme au figuré. Car à la suite de la panne de lundi dernier, la stabilisation du réseau se fait en brûlant du gaz, qui, comme nous l’avons déjà dit, est cher. C’est pourquoi la facture d’électricité va exploser. Et c’est ainsi que nous allons tous payer l’appât du gain de quelques-uns.
Tandis que les responsables du gouvernement prient pour que la tempête passe vite et ne les éclabousse pas, la droite continue de construire son discours loin de toute évidence scientifique. Cette même droite complice du réseau de corruption qui permet que le bien commun ne soit pas une priorité dans la gestion du réseau électrique, continue de rejeter toute la responsabilité sur les énergies renouvelables et présente l’énergie nucléaire comme la solution, probablement motivée par ses liens avec le capital du secteur nucléaire. Cette même droite, consciente ou non des problèmes majeurs rencontrés par des pays comme la France, qui dépendent de l’énergie nucléaire pour produire leur électricité. En effet, l’extraction mondiale d’uranium est en déclin depuis 2016 pour des raisons purement géologiques : l’uranium n’a jamais été une ressource renouvelable, c’est-à-dire qu’il s’épuise. Nous le savions. Et cela indépendamment des questions techniques qui font que les centrales nucléaires sont plus un problème qu’une solution en matière de stabilisation du réseau électrique.
Non, le problème ne réside pas dans les énergies renouvelables. Nous sommes contraints de les utiliser car il est urgent d’atténuer les effets du changement climatique et parce que les ressources fossiles et minérales s’épuisent. La question est plutôt de savoir comment les intégrer dans le réseau électrique. Il ne suffit pas de disposer de systèmes de stabilisation du réseau, il faut également examiner la manière dont les énergies renouvelables sont intégrées dans le réseau. L’énergie solaire et l’énergie éolienne sont réparties sur le territoire, mais le modèle actuel du réseau électrique mise sur de grands parcs solaires et éoliens qui alimentent le réseau général, avec tout ce que cela implique : un grand réseau supportant tout le stress introduit par toutes les énergies renouvelables. Cependant, ce modèle de centralisation des énergies renouvelables suit également une logique de marché. Centraliser ces énergies est le moyen le plus simple de les privatiser. Nous constatons donc que la logique du marché a tellement imprégné notre réseau électrique qu’il est très difficile de s’en défaire, mais cela est pourtant plus nécessaire que jamais.
Il est nécessaire de nationaliser le réseau électrique et les entreprises énergétiques du secteur. Sans cela, il n’y a pas de souveraineté énergétique et nous sommes à la merci d’une poignée de vautours dont les intérêts sont contraires à ceux de la majorité. Il n’y a pas d’autre alternative. L’extrême droite s’insurge contre le gouvernement, mais elle ne soulignera jamais le problème de fond, car un chien ne mord jamais la main de son maître. La droite lance des feux d’artifice pour nous empêcher de voir le réseau de corruption qui se cache derrière. Le gouvernement pointe du doigt les entreprises du secteur, mais il ne s’exprime pas clairement, car il a lui-même permis les abus des entreprises énergétiques et leur réseau corrompu. Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de mesures superficielles, nous devons demander des comptes à ces entreprises et leur faire assumer le prix de l’électricité qui va augmenter en raison de leur propre négligence, en plus du paiement de tous les dommages causés par la chute du système. Ensuite, il faudra dire adieu à ceux qui les dirigent et prendre les rênes de ces entreprises.